Comment choisir son préparateur mental ?
Vous avez décidé, pour optimiser vos qualités mentales, répondre à une problématique (stress, confiance.. ?) ou pendant la blessure, d’être accompagné par un préparateur mental ?
C’est une très bonne chose, les bienfaits de la préparation mentale ont été démontrés scientifiquement depuis bien des années maintenant.
Mais au fait comment choisir son préparateur mental ou coach mental ?
Nous avons écrit cet article (Nino PELLOLI et Cindy LAPLACE) afin de vous donner les clefs pour trouver un préparateur mental qualifié et compétent, prêt à vous proposer un suivi de qualité.
1. La formation : un gage de compétence
En premier lieu vient la formation. Oui dans certains domaines la formation est différente de la compétence. En revanche, dans la préparation mentale le manque ou l’absence de formation est rédhibitoire à un accompagnement de qualité. Une bonne formation vous assure un professionnel qui s’appuie sur une méthode et des techniques validés scientifiquement qui ont prouvées leur efficacité. Cela permet au professionnel de s’adapter à toute situation et faire preuve d’innovation quand c’est nécessaire. Ce sont les fondations et les murs de votre maison.
C’est quoi une bonne formation en préparation mentale ?
Aujourd’hui en France, la préparation mentale se démocratise enfin (30 ans après les USA). C’est très bien, les bienfaits sont connus et reconnus. Mais cela amène également un inconvénient : l’émergence de nombreuses formations (très) courtes qui s’apparentent à des boites à outils. Parfois en 3 semaines à distance, vous devenez préparateur mental ou coach mental. Bravo, c’est très bien mais vous êtes simplement sensibilisé à la préparation mentale.
Il existe également des Diplômes Universitaires (DU), qui forment sur une année, mais en réalité c’est uniquement 21 jours de formation et aucune mise en pratique concrète (stage).
Pour se former, il existe aujourd’hui une seule formation en France spécialisée à 100% dans la préparation mentale : Le Master (bac+5) Préparation Psychologique et Coaching à l’université de Montpellier.
Ce sont des enseignements validés scientifiquement sur deux années universitaires avec plus de 200h de stages et 2 mémoires de stages sur la mise en pratique concrète de la préparation mentale auprès de sportifs.
2. Sa déontologie (bienveillance, humilité, confidentialité)
Les notions clefs d’un accompagnement sont bienveillance et confidentialité. Tous les échanges avec le préparateur mental restent entièrement privés. Nous vous encourageons à vérifier que le professionnel en question respecte une charte éthique stricte à ce sujet. S’il a signé la charte éthique de la Société Française de Psychologie du Sport ou de l’A4PC, alors vous pouvez avoir pleinement confiance.
Il est également nécessaire que le préparateur mental fasse preuve d’humilité par rapport à son travail et se remette régulièrement en question, continue à se former dans le but de progresser et de proposer un accompagnement toujours plus qualitatif. Le préparateur mental ne peut en aucun cas s’approprier une réussite comme il ne peut être tenu responsable d’un échec.
3. L’expérience et la disponibilité
A qui avez-vous tendance à accorder le plus d’expérience, entre un homme de 40 ans et une femme de 25 ?
Et pourtant…
Il est important de différencier âge et expérience. Oui certains coachs mentaux sont âgés mais ce n’est en aucun cas un gage d’expérience. D’autant plus avec l’émergence de formations courtes. Beaucoup de personnes ont fait une reconversion professionnelle à 40 ans et se forment à la préparation mentale sans expérience.
En revanche, vous trouvez des préparateurs mentaux bien plus jeunes, sortant du master de Montpellier à 22 ou 23 ans avec plusieurs stages et de nombreux sportifs déjà accompagnés. Il est donc plus important de regarder le nombre d’années de pratique du métier de préparateur mental plutôt que l’âge du professionnel.
Comme dirait Kylian Mbappé : « Moi, tu me parles pas d’âge »
En tant que préparateurs mentaux, nous devons être disponible. Nous échangeons avec les sportifs en dehors des séances, nous nous déplaçons sur les terrains, débriefons les compétitions avec les sportifs. Nous devons donc faire preuve de disponibilité.
Assurez-vous que le préparateur mental en question saura être disponible pour vous proposer un accompagnement de qualité. C’est pour cette raison qu’un préparateur mental est limité dans le nombre d’athlète qu’il peut accompagner.
4. Le feeling
Le feeling est parfois placé en priorité absolue et pourtant, nous la plaçons en quatrième point.
La relation entre le préparateur mental et le sportif doit être fluide, le sportif doit savoir qu’il peut parler librement et se sentir écouté, c’est important. Il est nécessaire que le sportif soit à l’aise de parler ouvertement, car un échange franc et aisé est essentiel pour le suivi. La relation se nourri ensuite des échanges et devient plus naturelle et fluide au fil des échanges. C’est d’ailleurs pour cela qu’avec Cindy LAPLACE avons pour habitude de tutoyer les sportifs avec qui nous travaillons.
Le préparateur mental peut également refuser de travailler avec certains sportifs si les valeurs divergent. Si un sportif se dope, le préparateur mental peut très bien choisir de mettre un terme au suivi, cela fonctionne dans les deux sens.
En résumé, pour trouver un préparateur mental qui vous offre un suivi de qualité :
1 : Focalisez-vous sur sa formation : choisissez un professionnel ayant une formation longue (bac+5) spécialisée en préparation mentale, gage de qualité.
2 : Assurez-vous de sa déontologie (bienveillance et confidentialité) ainsi qu’il respecte une charte éthique (de la SFPS ou de l’A4PC notamment).
3 : Renseignez-vous sur son expérience en tant que préparateur mental, plutôt que de vous fier aux apparences et à l’âge.
4 : Vérifiez que vous respectez les mêmes valeurs et profitez des échanges fluides et francs.
Si vous souhaitez obtenir plus de renseignements, contactez-nous au 06.32.12.56.62 ou prenez directement rendez-vous en ligne :